Vendredi 14 Octobre 2016 à 20H30 – Évreux, église Saint-Taurin

CONCERT JEAN SEBASTIEN BACH
Quatuor à Cordes, Flûte, Clavecin, Orgue et Voix
Orchestre du Concert de la loge Olympique (Paris)
Direction : Julien Chauvin
Baryton-basse : Edwin Crossley-Mercer
Orgue et Clavecin : Maude Gratton

Au programme de ce concert, la très célèbre Suite pour Orchestre N°2 en Si mineur (BWV 1067), les Cantates BWV 82a («Ich habe Genug») et BWV 170, ainsi qu’une Pièce d’orgue du grand répertoire de Jean-Sébastien Bach.

En 1717, Bach quitte Weimar pour se rendre à la cour réformée de Coethen. A cette cour, la musique religieuse lui est interdite. Il compose alors quasi-exclusivement de la musique instrumentale. Datant entre autres de cette période les trois Concertos pour violon, les six Suites pour violoncelle, le premier livre du Clavier bien tempéré et bien sûr les célèbres Suites pour orchestre et les Concertos Brandebourgeois d’une alchimie instrumentale flamboyante en leur temps.

 

Ich habe genug est l’une des cantates les plus célèbres de Bach. Elle a été composée pour la fête de la Purification de Marie du 2 février 1727. Cette cantate a été initialement écrite pour une voix de basse mais Bach la révisa quelque temps plus tard en changeant la tessiture de la voix de basse pour celle de soprano tout en remplaçant le hautbois par une flûte avec transposition de la tonalité d’origine d’ut mineur en mi mineur. La ligne mélodique de cette partition emblématique de l’époque baroque, d’une grande pureté, est particulièrement envoûtante.

La Suite pour orchestre n°2 en si mineur BWV 1067 a sans doute été couchée sur le papier vers 1721. Elle tient à la fois de la suite et du concerto pour soliste tant la partie de flûte y tient une place importante. Dans sa version finale, elle est sans doute la dernière des quatre suites que l’on connaît aujourd’hui. Il est par ailleurs possible que cette page ait été destinée à Pierre-Gabriel Buffardin, le flûtiste virtuose de l’orchestre de la cour de Dresde. La présence d’un Rondeau, alternant refrain et couplet, témoigne de l’influence française.